Monuments

Le Monument aux Morts

Réalisé par le sculpteur Paul Landowski (1875-1961) , ce monument a été inscrit aux monuments historiques en 2018

Paul Landowski est un artiste réputé mondialement et auteur notamment  du Christ Rédempteur qui domine la baie de Rio de Janeiro

Les péripéties du monument au morts :

A partir de 1920, la France se couvre de monuments aux morts et Gallargues n’y fait pas exception mais ce sont les paroisses catholique et protestante qui prennent l’initiative en apposant chacune une plaque dans leur lieux de culte respectifs.
Le conseil municipal n’envisage la chose qu’en 1921.
Dans un premier temps, par mesure d’économie, une simple plaque dans la salle du conseil est envisagée. Puis, probablement sur la pression des anciens combattants, un comité pour la construction d’un monument est constitué. Il est composé d’anciens combattants et se réuni en mairie en présence du maire, Victor Marcelin.
Deux emplacements sont évoqués:
– La Promenade (arènes actuelles)
– Place de la Concorde, en remplacement de la statue de la Liberté qui sera déplacée à côté.
C’est ce dernier qui sera finalement choisi. Paul Chabert, architecte à Nîmes réalise un premier dessin qui est proposé au célèbre sculpteur Paul Landowski. La photo de la maquette est alors approuvée par le comité et marché conclu en mars 1923. Le monument sera remarquable par le sujet traité, une veuve et un orphelin. Son caractère humaniste tranche nettement avec les nombreuses statues de poilus triomphants et de coqs gaulois encadrés de douilles d’obus…
Le groupe statuaire achevé arrive en gare de Gallargues en novembre 1923 et c’est alors que les choses se gâtent !
Le comité prétexte un défaut de la pierre (carrières de Lens) et refuse le monument. L’affaire va trainer d’expertises en jugements jusqu’en 1928.
Pendant ce temps, Landowski a réalisé un monument jumeau inauguré en 1924 à Boulogne Billancourt.
Le 30 juin 1928, le monument est enfin transporté depuis la gare jusqu’à son emplacement.
L’entreprise Bersier jeune, d’Alès, est choisie pour la gravure des noms.
Les derniers travaux sont achevés en septembre 1929.